Margaret Atwood se raconte dans “Le Livre des vies”, des Mémoires drôles et fascinants

À 85 ans, l’écrivaine canadienne signe ses premiers Mémoires, qui reflètent avec malice ses multiples facettes. En librairie le jeudi 6 novembre pour sa traduction française, “Le Livre des vies. Mémoires écarlates” est encensé par la critique nord-américaine.
“Le Livre des vies. Mémoires écarlates est exactement à l’image de Margaret Atwood. Drôle, intelligent, avec des opinions tranchées et parfois une bonne dose de malice”, s’enthousiasme The Toronto Star. Le journal est allé à la rencontre de la plus célèbre des écrivaines canadiennes à l’occasion de la sortie de ses Mémoires, publiés le 4 novembre en anglais et traduits ce 6 novembre en français chez Robert Laffont.
À 85 ans, Margaret Atwood se livre pour la première fois en explorant “son double, qu’elle révèle au début du livre : Peggy et Margaret. Peggy, comme l’appellent ses amis et sa famille, c’est-à-dire l’Atwood plus personnelle, et Margaret, l’autrice.”
Cohabitent celle qui obéit aux règles et celle qui les brise. Et l’autrice de La Servante écarlate (1985, Robert Laffont pour la traduction française) n’a pas manqué de sortir des sentiers battus, comme avec son célèbre roman dystopique mettant en scène un régime totalitaire asservissant les femmes – ouvrage qui se retrouve aujourd’hui la cible des trumpistes. L’adaptation en série en 2017, au début du premier mandat du président républicain “a souligné sa charge prophétique et les parallèles terrifiants avec notre époque”, souligne d’ailleurs The New York Times.
Dès son “premier roman en 1969, La Femme
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